STRESS

Le stress, un destructeur malveillant ou un allié mobilisateur ?

Nous avons tous eu affaire à lui. Le premier stress vécu par un être humain - on dit que le plus grand stress de la vie - est la naissance. Le contact avec le monde réel fournit au nouveau-né une quantité incroyable de stimuli stressants désagréables, et la preuve en est le cri qu'il émet à la naissance. Les changements extrêmes qu'elle subit sont son passage dans le tractus génital, sa première respiration indépendante, les changements de température, la lumière crue et les sons provenant de l'extérieur. Il existe une théorie selon laquelle cette première lutte pour la survie est extrêmement importante dans son développement futur.

Alors, quel est ce stress?

C'est un phénomène émotionnel qui accompagne les personnes au cours de leur activité de vie. Chaque personne vit diverses situations difficiles qui lui causent un état de tension interne. On dit alors qu'il « devient » stressé.

Comment sait-on que c'est du stress ?

Ce phénomène attaque dans plusieurs domaines. Tout d'abord, cela affecte notre physicalité - nous transpirons excessivement, nous pâlissons, nous ressentons des battements cardiaques accélérés, des tensions musculaires, une gêne gastrique, une bouche sèche, des maux de tête, nous avons un problème d'endormissement. Deuxièmement, nous ressentons un malaise émotionnel - irritation, peur, explosivité, tristesse. Troisièmement, notre comportement change - nous nous replions sur nous-mêmes, nous manquons d'appétit, nos mains tremblent, nous avons du mal à parler, nous avons des tics nerveux, pleurons ou rions. Et quatrièmement, nos processus cognitifs sont endommagés - nous ressentons des trous de mémoire, il nous est difficile de nous concentrer sur la tâche, nous pensons plus lentement et moins efficacement.

Comment y faire face?

Tout d'abord, ne soyons pas surpris. Lorsque nous sommes confrontés à une situation difficile, rappelons-nous qu'elle peut s'accompagner d'émotions fortes et de sensations désagréables. N'abandonnons pas, le stress peut être réduit. Allumons la pensée positive. Débarrassons-nous de l'attitude catastrophique selon laquelle nous n'avons aucune chance et que rien ne réussira. Au contraire, tournons en plaisanterie une situation difficile, soyons optimistes pour l'avenir, et si cela nous aide, construisons un « plan d'urgence ». Répétons-nous « ce n'est peut-être pas facile, mais je peux le faire », « je peux le faire », « ça ira bien », « je peux le faire ». Étant donné que le stress s'accompagne de tensions désagréables, il vaut la peine d'utiliser des exercices de relaxation. Ceux-ci peuvent inclure la relaxation de tous les muscles, la respiration libre, la concentration de votre attention sur des choses et des événements agréables. De tels exercices peuvent être effectués couchés ou assis. Vous pouvez y écouter de la musique ou des livres audio. Ils aident à se calmer, à détendre les muscles et à se débarrasser des tensions. La respiration profonde améliore l'oxygénation du cerveau, et le cerveau oxygéné pense, se souvient et concentre mieux son attention sur la tâche. Cela vaut également la peine de parler de ce qui nous stresse avec un proche - parents, sœur, frère ou ami. Leur façon de percevoir nos problèmes peut nous aider à nous en éloigner, à les voir sous un autre angle, et peut suggérer de nouvelles stratégies d'action. La marche et l'eau potable aident aussi beaucoup. Rappelons-nous que le stress que nous sommes capables de contrôler a un effet mobilisateur sur nous, nous incite à relever de nouveaux défis, nous fait évoluer.